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samedi 12 novembre 2011

Des films plus récents...





Il y a aussi mon
Hit Parade, les films qui circulent depuis une ou plusieurs années
et qui ne demandent qu'à continuer...

L'assiette sale (des Omi aux Amap)

 Dans la Région Marseillaise, une grève d’ouvriers saisonniers agricoles étrangers (en contrats "Omi") constitue le point de départ d'une recherche sur les conditions de leur exploitation esclavagiste. À partir ce là, le film s’intéresse à l’agriculture intensive et à ses méfaits, puis à la grande distribution. Le constat est rude ! Mais il existe une autre agriculture qui ne détruit pas la terre et produit une alimentation saine sans exploiter les paysans. Elle est liée le plus souvent à des circuits de distribution courts, Amap et autres...







Berre-l’Étang, Mission Gourbi

 Ce film a été réalisé à l'initiative de Médecins du Monde (PACA). Un camp précaire, au milieu des exploitations agricoles de Berre-l’Étang, survivent des Maghrébins sans-papiers, sans protection sociale et dans des conditions sanitaires déplorables. Des médecins de MdM viennent y pratiquer des consultations gratuites. Christine Larpin, l'une des bénévoles de MdM explique sa démarche à la fois sanitaire et politique. Le sous-préfet d'Istres vient dans le camp justifier son projet de l'éradiquer, et joint le geste à la parole.

un petit "teaser" vers le film "Mission Gourbi"


François Espagne à la SCOP ERB


François Espagne vient à la SCOP ERB, entreprise de bâtiment à Senailly (Côte-d'Or), à la demande des coopérateurs, raconter l'histoire du mouvement coopératif en France, décrit ses grandes heures, évoque l’intérêt de cette forme d'entreprise (une personne=une voix, dirigeant élu et capital partagé par les coopérateurs, échelle des salaires réduite...) dans le contexte social, économique et politique actuel. Le film est une captation de son exposé et du débat, puis il donne la parole à plusieurs membre de la SCOP.
 



La Fru, des archéologues, des artistes

 Ce film a été réalisé à la demande des élus de St. Christophe-la-Grotte (Savoie). Gilbert Pion, "l'inventeur" du site archéologique de La Fru qui est sur le territoire de cette commune de la Chartreuse, retrace ses fouilles qui lui ont permis de déceler la présence sous un abri sous roche, de populations qui y ont séjourné il y a entre 10 et 14.000 ans. Accompagné par un compère archéozoologue, et entouré d'une romancière, d'un musicien et d'un aquarelliste, il fait revivre avec enthousiasme ces époques reculées.

vendredi 11 novembre 2011

Retour en arrière sur quelques uns de mes films

Il y a longtemps que je n'ai pas rappelé sur ce blog l'existence de mes films plus anciens...

Voilà qui est réparé, en attendant que je donne des nouvelles plus actuelles

Singuliers, plurielles
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Un film de 45minutes tourné avec une équipe de femmes qui travaillent dans une institution, à Bagnolet, et qui accompagnent dans la vie des enfants trisomiques 21, de leur naissance à l’âge de 12 ans. Pour moi, c’est un film joyeux, plein de beaux moments, d’émotions, de sourires... À montrer à tous les publics, parce que faire connaissance avec ces enfants et avec les femmes qui les aident à prendre leur place dans la société est faire un pas vers un peu plus d’humanité.




Pourquoi tant d’amour ?
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Tourné dans un camp de réfugiés bosniaques et de déplacés croates près de Zagreb pendant la guerre de Yougoslavie, ce film de 26 mn. montre la semaine passée par des adolescents venus de France à la rencontre d’autres adolescents qui vivent dans ce camp. Au-delà des problèmes de langue, de culture, de situation, il y a une qualité d’échange, de compréhension immédiate qui apparaît très vite, grâce à des vecteurs comme la musique, le chant, les travaux effectués ensemble.





Chez Paulette
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Maison à Chissey-sur-Loue
Une ancienne laiterie dans un village du Doubs, 52 minutes en compagnie d’un couple (Paulette et Pierre) qui a décidé depuis des années d’accueillir dans ce lieu des gens qui n’ont plus de place dans le monde et qui là, retrouvent dignité et partagent une vie communautaire qui, sans être "un long fleuve tranquille", ressemble quand même à une belle leçon. Quelque chose entre la cour des miracles ou la maison du bon dieu ?







Entrez dans la danse
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Carl Orff, autographe
Apprendre à chanter, à danser, à jouer de la musique, à bouger... sans passer par les apprentissages fastidieux, mais en découvrant immédiatement, chacun avec ses capacités et ses talents, et en coopération avec les autres, c’est le principe de la pédagogie inventée par Carl Orff, et qui s’applique avec bonheur aussi bien aux enfants qu’aux anciens, aux valides qu’aux handicapés... Voilà le projet de ce film, montrer cette pédagogie à l’œuvre et écouter Liselotte Orff, veuve du compositeur qui évoque ses souvenirs dans la pièce même où ont été écrits et crées les "Carmina Burana".



Marché à la ferme
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Mon premier film "agricole", plongée dans le monde des agriculteurs du Jura, et surtout rencontre avec ces paysans qui ont créé un système de commercialisation qui leur évite de dépendre des acheteurs de la grande distribution : Ils se retrouvent une fois par mois, alternativement chez l’un et chez l’autre pour faire connaître leurs produits et les vendre. Ils sont maraîchers, éleveurs de pigeons ou de chèvres, producteurs de fromages ou de vin... et avant l’apparition des Amap, ils ont inventé un mode de vente directe satisfaisant autant pour eux que pour les consommateurs.



Julien Chomienne, classe 39, Saint-Chamond, Loire
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...ou la vie d’un ouvrier entré à l’âge de 13 ans à l’école des "Forges et aciéries de la Marine" de Saint-Chamond, devenu traceur dans les ateliers de l’usine, plongé à 20 ans dans la grande guerre. Et entré, avec quelques uns de ses copains du club de boules voisin, dans l’aventure de la Résistance, acte de sabotage sur la pièce maîtresse de l’usine réquisitionnée par les Nazis, dénonciation, déportation... Un héros modeste qui dit n’avoir fait que ce que conscience lui a dicté, mais tous les Français ne peuvent pas en dire autant.

vendredi 24 juin 2011

Une balade à Marseille, pas pour rien...




Manifestation sur le Vieux Port de Marseille
à l'occasion du lancement de la campagne :
"un bateau français
dans la 2ème flottille pour Gaza"


Dimanche 19 juin, à l'appel de très nombreuses organisations (syndicats, partis politiques, associations, ONG...), une foule joyeuse et animée s'est rassemblée sur le Vieux Port à Marseille.

Des représentant(e)s de ces organisations et quelques personnalités engagées ont pris la parole pour exprimer leur soutien aux Palestiniens de Gaza et plus généralement à la Palestine occupée et aux réfugiés.

Éric Coquerel et Michel Warschawski en haut,
Pierre Laurent et Annick Coupé en bas




































































Pour les syndicats, on a remarqué les allocutions de représentants de la Confédaration Paysanne, de la CGT, de Solidaires (Annick Coupé), de la FSU (Sophie Zafaria)...

Les partis politiques, PCF (Pierre Laurent), le PG (par la voix d'Éric Coquerel), mais encore le PS (pas trop acclamé...), EE-LV, le NPA (c'est ainsi que l'on a appris qu'Olivier Besancenot serait au nombre des français embarqués), les Alternatifs ont aussi affirmé leur soutien à cette nouvelle campagne de sensibilisation. On a remarqué également la présence d'Attac, le discours très applaudi de Michel Warschawski, celui d'un représentant de l'UFJP, ceux de quelques élus locaux et de Palestiniens vivant en France, et une courte intervention d'un membre du groupe marseillais I Am.

Quelques intermèdes musicaux assurés par des artistes locaux et talentueux sont venus émailler cette manifestation très colorée... et tout à fait pacifique.

Il a été annoncé que la France n'enverrait pas un mais deux bateaux dans cette flottille dont le départ un peu retardé n'empêcherait pas qu'elle arrive au large de Gaza avant la fin du mois...


Ne reste plus qu'à souhaiter bon vent
à cette nouvelle flottille,
et qu'elle reçoive un accueil
moins hostile que la première...


et si vous voulez en savoir plus, suffit de cliquer ici

et sur la campagne BDS (Boycott-Desinvestissement-Sanctions)
c'est







Denys Piningre

mardi 14 juin 2011

LES OISEAUX VOLATEURS (vers la souveraineté alimentaire dans le Centre Cameroun)


VOICI LE DOCUMENT "OFFICIEL" DE PRÉSENTATION

DE MON TOUT DERNIER FILM (avant le suivant...)


LES OISEAUX VOLATEURS

(Vers la souveraineté alimentaire au Centre Cameroun)


Après « L’assiette sale (des OMI aux Amap) » et « Chatila, les femmes et les enfants… », j’ai tourné ce nouveau film au Centre Cameroun, dans des villages ruraux autour de Yaoundé.


Il aborde la question d’un retour à la souveraineté alimentaire, abandonnée depuis la colonisation, au profit de la culture intensive du cacao. Celle-ci avait fourni aux agriculteurs une source de revenus régulière, jusqu’au jour où l’État camerounais qui fournissait les intrants et garantissait les cours, s’est désinvesti, sous la pression des Institutions Financières Internationales imposant une politique drastique d’ajustement structurel (= privatisation), livrant l’activité aux multinationales étrangères.


Les cours mondiaux ayant chuté, les revenus ont diminué très vite.


Rassemblées autour d’Elisabeth ATANGANA, paysanne et référente pour l’Agriculture Africaine auprès de l’ONU, les associations paysannes villageoises de la région se sont organisées pour retrouver le chemin d’une agriculture vivrière autour du maraîchage, des palmiers à huile, du riz, de l’élevage de volaille et de porcs et de la pisciculture dans les étangs. Des structures de formation et de micro-crédit accompagnent cette reconversion économiquement et écologiquement salutaire pour les populations de la région.

La rencontre d’Elisabeth avec Jérôme LAPLANE, paysan Bio installé à Roquevaire (Bouches-du-Rhône) et producteur pour deux Amap, a débouché sur un échange, paysan à paysan et famille à famille, entre la France et le Cameroun.


C’est cette histoire très actuelle que raconte le film…


LE FILM EST PRODUIT PAR MÉCANOS PRODUCTIONS, LE CFSI ET TV RENNES 35

jeudi 2 juin 2011

Comment SUD-OUEST accueille les nouveaux venus dans la région...

2 juin 2011 10h55 | Par stéphane durand

Saintes

Denys Piningre :

« Je suis certain que je ferai

un film dans le coin »


Le documentariste s’est installé en ville
en décembre dernier.
Il présentera son film
"L'ASSIETTE SALE (des Omi aux Amap)"
samedi 4 juin à l'auditorium de le Salle Saintonge


 Denys Piningre aime prendre son temps pour réaliser ses documentaires.  photo dr

Denys Piningre aime prendre son temps
pour réaliser ses documentaires.

Denys Piningre, 59 ans, s'est lancé dans le documentaire il y a une vingtaine d'années. L'intéressé, qui s'inscrit dans le courant altermondialiste, se définit comme « un citoyen actif, engagé », comme la plupart de ses films. Il sera présent samedi soir, à l'auditorium de la salle Saintonge, à 21 heures, pour présenter son film « L'assiette sale, des OMI aux Amap », dans le cadre de la seconde édition du festival Ascensionnel.

Ce documentaire raconte, entre autre, les conditions de travail des 5 000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers (mais non, pas des 5.000, seulement d'une bonne partie d'entre eux....) employés dans les Bouches-du-Rhône.

« Sud Ouest ». Vous êtes Parisien et avez beaucoup bougé tout au long de votre vie. Pourquoi avoir posé vos valises à Saintes ?

Denys Piningre. En 2009, lors du tournage d'un documentaire en Afrique, j'ai attrapé un neuropaludisme. J'ai failli perdre la vie. Je suis resté hospitalisé un an (j'avais dit 6 mois et autant de convalescence, ça change pas grand chose au fond...). J'ai décidé d'aller vivre non loin de l'océan, dans une (petite) ville (à taille humaine) où je connaissais déjà un peu de monde. Voilà comment j'ai atterri à Saintes en décembre dernier.

Aucun regret ?

On m'a d'abord dit que j'allais m'enterrer dans un trou. Or, ce n'est pas du tout le cas. Il existe à Saintes une vie associative (et politique) et culturelle très riche. Ce qu'il manque vraiment, ce sont des jeunes de 18-25 ans. Il faudrait ici quelques IUT et des BTS.

Quel type de documentaire réalisez-vous ?

Des films indépendants avec une totale liberté. Ce qui peut poser le problème du financement et de la production, mais je me débrouille. J'ai par exemple réalisé « Chatila, les femmes et les enfants… » que j'ai tourné dans un camp de Palestiniens réfugiés à Beyrouth, au Liban. Il décrit les conditions de vie de cette population apatride.

Mais attention, je ne suis pas coincé dans mes obsessions (plutôt mes choix d’engagements, ça serait mieux, non ?) et il m'arrive de faire des films qui ne sont pas militants.

Ce n'est pas le cas de « L'assiette sale (des OMI aux Amap) » que vous allez présenter samedi à Saintes.

C'est exact. Il montre les conditions de travail déplorables des 5.000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Mais il pose, aussi, le problème de l'agriculture intensive et des méthodes de la grande distribution. Enfin, il prouve que d'autres formes d'agriculture sont possibles. C'est un film que j'ai tourné en trois ans. C'est le luxe du documentariste. Depuis 2007, il y a eu 250 projections publiques, aussi bien dans des grandes villes que dans des villages (en France et à l'étranger...). Pour moi, il n'y a pas de petite projection.

De quel mouvement êtes-vous proche ?

Je suis adhérent d'Attac et je me sens bien au sein du réseau altermondialiste. D'ailleurs, je fais venir à Saintes, le 9 juin, mon amie Susan George, présidente d'honneur d'Attac et icône (j'ai employé ce mot, moi ???) de l'altermondialisme. Elle viendra animer, salle Saintonge, une conférence sur la question des services publics.

La politique est importante pour moi. J'ai notamment soutenu Jean-Yves Boiffier, candidat du Front de Gauche sur le canton de Burie, aux dernières élections.

Vous êtes aussi proche du continent africain.

Oui. J'y vais me ressourcer régulièrement. J'y retrouve certaines valeurs qui me vont bien comme l'échange, le partage et la solidarité.

Je fais aussi partie de l'association Ciné sud, qui fait la promotion du cinéma africain (sans oublier ArtMature, association d'artistes qui a une belle activité).

Pourriez-vous tourner un documentaire en Charente-Maritime ?

C'est sûr. Mais je n'ai pas encore assez viré dans le coin pour vous dire sur quel thème. J'ai fait la connaissance récemment d'une personnalité qui est une véritable encyclopédie du parler charentais. Ça pourrait être une piste…


Bon, pas mal cet article... Évidemment, j'en avais dit beaucoup plus : moi, quand on me tend un micro, hein... c'est pour ça que j'ai rajouté quelques bouts de phrase ici et là... et même corrigé quelques petites approximations langagières... Non, je ne me referai pas !